mercredi 29 avril 2009

mardi 17 mars 2009

Puisque comprendre c'est apprendre (spécial big up au Mali !)







"Au Sénégal, j'ai compris que l'apprentissage n'a pas de limites" Lidiana

"Au Sénégal, j'ai compris la dure réalité de la vie " Emmanuelle

"Au Sénégal, j'ai compris que la pauvreté donne de la bonté " Jordane.

"Au Sénégal, j'ai compris qu'avec peu de moyens on peut être heureux." Stacy

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on peut vivre en harmonie." Dayana

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on peut avoir une deuxième famille." Lindsay

"Au Sénégal, j'ai compris que quand on est jolie on peut faire baisser les prix" Ivrose

"Au Sénégal, j'ai compris qu'il en faut peu pour être heureux." Julie

"Au Sénégal, j'ai compris que l'habit ne fait pas le moine." Alexandre G.

"Au Sénégal, j'ai compris que où qu'on aille on est les bienvenus" Emmy

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on forme tous une même famille" Fatoumata

" Au Sénégal, j'ai compris que la vie n'est pas si facile que l'on pense." Wendy

"Au Sénégal, j'ai compris que la vie est un chemin à suivre la tête haute." Gatta

"Au Sénégal, j'ai compris que c'est un pays fantastique." Alexandre M.

"Au Sénégal, j'ai compris qu'il y a des gens intelligents là-bas qui nous apprennent beaucoup sur nous." Sophie

" Au Sénégal, j'ai compris et je me suis trouvée." Anouchka

" Au Sénégal, j'ai compris que s'attacher à des personnes est très important." Samira

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on a beaucoup de moyens par rapport à eux." Ashley

"Au Sénégal, j'ai compris que la pauvreté ne veut pas dire forcément le malheur." Olivier

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on n'a pas besoin d'être riche pour être heureux." Noella

"Au Sénégal, j'ai compris que ma vie est belle." Ameline

"Au Sénégal, j'ai compris comment était la vie là-bas." Emilie

"Au Sénégal, j'ai compris que découvrir un autre univers remplissait de joie." Elodie Bil.

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on peut vivre avec peu". Sophonie

"Au Sénégal, j'ai compris qu'il faut vivre à fond l'instant présent." Christelle

"Au Sénégal, j'ai compris la valeur des choses." Flora

"Au Sénégal, j'ai compris qu'en partant on pouvait connaître les autres et se connaître." Elodie Bis.

"Au Sénégal, j'ai compris que que la vie est dure." Yasmina

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on pouvait s'entendre tout en étant différent." Betty

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on formait tous une même famille." Lovely

"Au Sénégal, j'ai compris que c'était pas si mal ici." Patrice

" Au Sénégal, j'ai compris la simplicité de la vie en harmonie." Stéphanie

" Au Sénégal, j'ai compris qu'il existe un pays de tolérance en Afrique." Philippe

"Au Sénégal, j'ai compris que l'essentiel dans le vie c'est l'autre." Hélène

"Au Sénégal, j'ai compris que c'est simple d'être heureux." Delphine

"Au Sénégal, j'ai compris qu'on pouvait capturer des suppléments d'âme." Christophe

samedi 14 mars 2009

Rappel santé

N'oubliez pas de prendre votre comprimé de Malarone.

vendredi 13 mars 2009

A nous Paris !

Comme toute chose, ce voyage a une fin de laquelle on se rapproche à grands pas. Mais c'est dans les têtes que le meilleur restera.

Merci beaucoup d'avoir participé à ce blog par vos commentaires qui nous ont toujours fait chaud au coeur.

A demain.

Les VIP

PS : Petit rappel, nous décollons vers 14 h et arrivons au terminal 3 de Roissy à 21h05.

6ème et dernière étape de notre Paris-Dakar

Terre de contrastes



On a commencé notre séjour par visiter un bidonville à Colobane. La pauvreté des gens nous a dérangé. Là-bas, les gens récupèrent la moindre ferraille pour la recycler. Aujourd'hui, nous avons traversé le quartier riche de Dakar : des grandes villas, des voitures de luxe...
Le Sénégal est un pays de contrastes :
-les femmes en boubous multicolores et brillants dans des rues poussiéreuses
-les voitures de luxe et les carcasses rafistolées qui se croisent sur les routes
-la piste de brousse toute cabossée et les belles routes lisses et goudronnées
-la femme musulmane mariée au chrétien
-la main du toubab dans la main de l'enfant noir
C'est cette diversité de contrastes qui fait du Sénégal un pays d'harmonie qui restera gravé comme une leçon sur la tolérance.

Les NCIS

Une déclaration des lionnes de la Terranga



O ces garçons de Dakar
Avec leur accent de blédard
Ce n'est pas méchant
Ils sont très charmants.

Quel triste sentiment de les quitter
On aimerait rester avec eux pour l'éternité
Ils nous donnent plein de cadeaux
Et nous font rire à flot.

Les RER

La malnutrition infantile au Sénégal



Aujourd'hui nousa vons visité une structure située dans le village de Yoff Tonghor. Elle a pour but de prévenir la malnutrition des enfants de 0 à 5 ans au sein des familles.
Cette structure prend en charge les enfants présentant des troubles alimentaires d'origine infectieuse ou diététique. Une fois par mois, les enfants sont pesés. On contrôle ainsi l'évolution de leur poids en fonction de leur âge par comparaison avec une courbe de croissance de référence. Si leur poids est en dehors des valeurs de référence, la structure met à la disposition des familles des aliments de récupération permettant de restaurer un équilibre alimentaire.
D'autre part, la structure observe quels sont les pratiques de la mère par rapport à son enfant, c'est-à-dire si elle le nourrit suffisamment tout en variant son alimentation.

les FBI

Départ pour un nouveau départ...



Cette journée inévitable
Fut un moment inoubliable
Malgré cette eau
Qui nous a glacé les os

De tous ces coquillages
Nous avons rempli nos bagages
La mer de Dakar
Fut un moment d'espoir
Déjà vendredi et c'est l'heure du départ
Plein de souvenirs gravés dans nos mémoires.

Les GAMA

Les TIC au Sénégal



Au fil de notre voyage nous avons vu que la plupart des Sénégalais disposaient d'un téléphone portable. De très nombreuses boutiques et vendeurs à la sauvette vendaient des cartes prépayées.
Lors de notre voyage en brousse, nous avons croisé plusieurs antennes pour les téléphones mobiles, la réception était toujours parfaite.
A Dakar, nous avons vu beaucoup d'affiches de publicité pour internet. Les deux centres de santé visités en brousse disposaient d'un ordinateur portable et d'une connexion à internet.
Certaines ONG, dont ENDA ( ), recyclent les anciens ordinateurs pour les populations les plus défavorisées.
Pour sensibiliser plus efficacement la jeunesse sur le problème de l'excision, un projet de campagne d'information via internet est mis en place dans le pays.

Les MSN

jeudi 12 mars 2009

Paris bosse-t-il ?



Bien évidemment, en voici la preuve :
http://the-st2s1-senegal.skyrock.com/
Merci les BDP (Banlieusardes De Paris) : Asmaâ, Kelly, Kenza, Désirée, Pauline, Nagehan, Assya
On pense souvent à vous.

Les VIP et les autres acronymes.

5ème étape de notre Paris-Dakar



Aujourd'hui, nous avons rencontré Isabelle qui est une gestionnaire du SAMU social. Il s'agit d'une association qui vient en aide aux enfants de la rue. Ces derniers se retrouvent exclus de leur famille suite à toutes sortes de violences (physiques, verbales, sexuelles...).
Pour établir des contacts avec des enfants, les professionnels de l'association créent un lien affectif sans leur imposer quoique ce soit. Lors de ces rencontres, ils font connaisance et effectuent des soins si nécessaire. Cette manoeuvre est répétée régulièrement afin d'établir une relation de confiance. Ainsi, ils reviennent volontairement à l'association où ils seront hébergés, nourris, soignés. Ils y pratiqueront de multiples activités artistiques, sportives, ludiques...

Les FBI

Enfants de la rue mais pas perdus



Pendant ce voyage, nous avons remarqué un nombre important d'enfants qui pour la plupart sont heureux. Ils nous souriaient, faisaient des coucous. Mais derrière cette apparence, se cache une dureté de la rue. Dès leur plus jeune âge, certains sont confrontés à des violences sexuelles, physiques...
Aujourd'hui, nous avons rencontré une femme, Isabelle, qui s'occupe du SAMU social de Dakar. C'est une association qui s'occupe des enfants en danger. Elle permet aux enfants de la rue de bénéficier de soins et aussi d'avoir un lieu de refuge. L'émotion était très importante car cette femme au grand coeur nous a expliqué avec une simplicité et un grand sourire quel est le rôle de ce centre d'hébergement d'urgence.
Les enfants de la rue ne connaissent que la violence et, pour leur permettre d'entrer dans le groupe et d'être protégés, ils doivent subir un rite d'initiation (viol, drogue).
Parmi les enfants de la rue, certains sont des enfants Talibés ayant fuit les écoles coraniques dans lesquelles ils subissaient des violences. Ce type d'école est minoritaire au Sénégal.
Les pays occidentaux ont eu leur temps d'adaptation, c'est pourquoi, il faut laisser du temps aux pays en voie de développement et éviter toutes sortes de jugement.

Les RER

Méga-hyper-macro daara



L'école (= daara) Sainte Marie de Hann à dakar est beaucoup plus grande que notre lycée Jean Renoir de Bondy. Elle possède des citations sur les murs ainsi que des noms de personnages célèbres au-dessus des portes des salles de cours. Cette école accueille des élèves de la maternelle à la terminale, contrairement à la nôtre qui en accueille du collège au lycée. Ainsi cette école comporte 4500 élèves alors que la nôtre en contient presque 2000. Il y a un responsable qui peut avoir deux postes différents, il peut à la fois être prof d'histoire et CPE par exemple.
Les heures de cours sont différentes car dans l'école ils finissent à 15h30.
Cette école reçoit des élèves de tous horizons. La plupart parlent français et aussi woloff. Comme la nôtre, il s'agit d'une école laïque qui comporte toutes les origines.
Une représentation théatrale par des élèves nous a été proposée. Nous avons été félicités pour notre calme et notre attention. Comme quoi il faut aller loin de Jean Renoir pour montrer aux VIP notre capacité d'écoute.

Les NFS

L'île aux coquillages



C'est une petite île créée sur un amoncellement de coquillages. Même les murs des maisons sont constitués d'un mélange de ciment et de coquillages. Nous avons visité une grande église qui se trouve au centre de l'île, cela nous a vraiment surpris car les sculptures sur les portes et les murs sont belles. Chrétiens et musulmans participent ensemble à la construction des églises et des mosquées et partagent le même cimetière. Nous sommes impressionnés par cette tolérance et cette acceptation de l'autre caractéristiques de la population sénégalaise.

Les MSN

Power of the Word, pouvoir de la parole...


Durant notre séjour, nous avons remarqué que les mots et la parole avaient une grande importance. Tous les jours, à tout moment, les mots tissés, répétés, entendus ont marqué cette semaine sénégalaise. Pourquoi ? Parce que les mots touchent, blessent, unissent, réconfortent, bercent, endorment, persuadent, impressionnent, font rire ou pleurer, tuent, construisent comme détruisent, enseignent et les mots nous guident ! Voici quelques exemples de phrases qui nous ont marqués :

- Les marchands: " juste pour le plaisir des yeux ! Moins cher que gratuit ! Tu me vexes ..."
- Une élève : " Wech cousin... Raii... j'ai l' seum !"
- Le chauffeur Mika : " Tête baisse... Baisse tête. Voilà !"
- Les enfants dans la rue : " Donne moi cadeau !"
- Les gens : " Salam Malekoum !Malekoum salam ! "
- Un autre élève : " Arrête de faire crari, wech !... T'as vu ?"
-Pépé : " Walaii, il fait chaud, ça va chauffer !"

Aujourd' hui, nous avons assisté à une pièce de théâtre dans un lycée privé ( Le Lycée Sainte-Marie de Hann) , la parole des élèves nous a impressionnés et nous avons retenu une phrase :

" Ma parole est de bleu, de lumière, de silence et de symphonie" Pape FAYE.

Les NCIS et agent Gibbs , english teacher.

mercredi 11 mars 2009

4ème étape de notre paris-Dakar : Le retour à Dakar






Le groove des mangroves



Sous le soleil de l'Afrique,

On parle au rythme de la musique

Na nga defMa ngui fi rek

Au son chaud des tam-tam

s'éveillent nos corps et nos âmes

Na nga defMa ngui fi rek

Pendant que nos pieds dansent

Nos esprits entrent en transe

Na nga defMa ngui fi rek

Et quand une de nous se déhanche

Dans la brousse la joie se déclenche

Na nga defMa ngui fi rek

c'est bon de voir danser Fatoumata,

Jordan, Olivier, Emmanuelle et Gatta

Les NCIS. En sueur et en choeur.

Coutumes et traditions



Nous sommes en direct du village de samba Dia. En ce moment, nous sommes assis sur une natte à même le sol, en plein air. Nous sommes regroupés autour d'un plat traditionnel (le thiéboudienne), dans lequel nous plongeons nos cuillères ; normalement les Sénégalais mangent avec les doigts. Chaque plat est très copieux et on ne s'aperçoit pas de la quantité qu'on mange. En fin de repas, nous dégustons une boisson locale appelée Bissap. Elle est faite à base d'eau bouillie et de fleurs de Bissap (ressemblant à de l'oseille rouge) qu'on laisse infuser. Le jus est ensuite filtré et sucré. On y ajoute de la menthe et on le boit très frais. Le fait de manger tous réunis et de partager le même plat nous a donné l'impression d'une grande convivialité que l'on a beaucoup appréciée.
Les GAMA.

"Esprit, esprit es-tu là ?"



Les guérisseurs utilisent le pouvoir des plantes ainsi que leurs connaissances sur les forces supérieures afin de guérir la population. Par exemple le diabète se soigne grâce à une certaine composition de plusieurs plantes différentes. Ils se servent ainsi de plusieurs cultures et traditions ainsi que l'élevage et l'agriculture pour former leur remède sur chaque maladie qui puisse éxister tels que les maux de ventre, les brûlures, la tension, les morsures de serpent...Ils ont établi depuis longtemps un calendrier de chaque jour de la semaine par rapport aux planètes. Par la suite on distingue les jours positifs, négatifs et neutres. Et c'est lors des jours positifs qu'ils récoltent les plantes. A la fin de ce débat nous avons appris que les Sénégalais combinaient les médecines traditionnelle et moderne. Certaines élèves ont assisté à un moment de voyance avec des coquillages appelés cauris. Un instant très émouvant grâce à ces femmes.


Les NFS.

Les tablettes de chocolat du lac rose



Le lac rose tire son nom d'une micro-algue qui expulse un pigment rouge pour se défendre de la salinité ; ce lac est deux fois plus salé que l'eau de mer habituelle. Des beaux gosses grattent le fond pou récolter le sel. Oh la la, qu'il sont beaux ces hommes au corps musclé enduit d'huile de karité pour se protéger du sel !!! Et toujours contents de voir défiler de belles filles (nous!) sur leurs pirogues dans un décor de rêve !

Les femmes du Lac rose


Nous avons visité un lac salé de couleur rose. Sa couleur est due aux microorganismes qu'il contient.Ce lac est public, ce qui permet à tout le monde notamment aux femmes, d'y travailler.Elles déchargent le sel contenu dans les pirogues qui a été récolté par les hommes.Elles transportent le sel à l'aide d'une bassine posée sur leur tête, avec un foulard roulé en anneau.Les bassines pleines peuvent peser de 27 à 30 Kg. Elles travaillent six jours par semaine avec un seul jour férié dans l'année.Il y a une inégalité entre les hommes et les femmes concernant le salaire. Les femmes sont payées en sel, soit une demie tonne pour trois tonnes de sel déchargé ; alors que les hommes sont payés en francs CFA (comptoir francophone d'afrique).Cependant, les femmes ont le privilège de pouvoir vendre leur sel aux grossistes, en priorité sur les hommes.

Les FBI (Femmes Belles et Insupportables : emilie, Sophonie, Elodie, Julie, Flora

Déposez les lames


Transmise de mères en filles, l'excision était une tradition très présente au Sénégal. Exciseuse était une profession rémunérée qui consistait à découper les lèvres et le clitoris des jeunes filles dans le cadre de leur purification.Nous avons rencontré une ex-exciseuse qui fait maintenant de la prévention contre l'excision. En pratiquant l'excision elles faisaient du mal en pensant faire du bien. Elles ont arrêté à cause de la loi et de l'hygiène. Comme dans le film Moolaadé d'Ousmane Sembène, cette femme avait un visage froid et fermé qui montrait sa honte et sa dureté.

Les RER.

3ème étape de notre Paris-Dakar

lundi 9 mars 2009

2ème étape de notre Paris-Dakar : Direction la brousse !


Nous partons pour Samba Dia pour 2 jours, donc pas de nouvelles bonnes nouvelles... mais nous revenons mercredi à Dakar et sur ce blog pour vous raconter cette aventure en brousse.
A bientôt.

dimanche 8 mars 2009

Chez Tonton tout est bon !



Aujourd'hui, nous sommes allés à l'île de Gorée, et nous avons déjeuné dans un petit restaurant : "Chez Tonton" ...
En entrée, nous avons eu le choix entre : des beignets aux crevettes ou au poisson (des pastels). Pour le plat, Tonton nous a proposé du poulet Yassa, du poulet au curry, du tiep bou dieune qui est un plat national sénégalais à base de poisson, ou des calamars frits. Des beignets de banane ou de pomme ont clôturé ce repas.
Nous vous proposons la recette du fameux poulet Yassa, que tout le monde a trouvé délicieux :
- un poulet
- 4 oignons
- le jus de 2 ou 3 citrons
- des olives vertes
- sel, curry
- 2 carrés de court-bouillon
- de l'huile d'olive
Couper le poulet en morceaux, le faire griller, comme au barbecue.
Préparer ensuite la marinade : couper les oignons, les mettre dans un saladier avec ce qui suit : le jus des citrons pressés, le sel, 2 ou 3 cuillères à café de curry, les carrés de bouillon, quelques olives (quantité au choix) et 2 ou 3 cuill. à soupe d'huile d'olive.
Mélanger le tout.
Ajouter le poulet grillé.
Laisser mariner cette préparation au moins 3 heures.
Avant de servir, mettre la préparation dans une casserole. La faire chauffer à feu doux pendant 30 minutes environ.
Servir avec du riz.
Vous vous régalerez , comme avec le poulet yassa de pépé, car celui de tonton est un peu moins bon !

Bon app' de la part des NCIS (Nouvelle Compagnie d'Investigation Sénégalaise) : Emmanuelle, Jordane, Olivier, Gatta et Fatoumata.

Arts d'un jour, art de toujours


L'art au Sénégal se présente sous plusieurs formes. D'une part, comme à Coloban, qui est un bidonville où les personnes recyclent des matériaux et les vendent pour vivre. Nous avons eu une impression de supériorité par rapport à eux qui nous a mis très mal à l'aise. Nous avons pu voir différents ateliers qui recyclaient des métaux en objets de décoration et en ustensiles de cuisine. Nous avons trouvé que le résultat était très impressionnant et le travail très minutieux.

D'autre part, sur l'île de Gorée, nous avons assisté à la réalisation de tableaux de sable. Le sable utilisé provient de différents endroits du Sénégal. Nous avons constaté que ces artistes faisaient leur travail avec passion.

Enfin, la femme est considérée comme un art car le musée Henriette Bathily lui est consacré. On peut la considérer comme le symbole de l'Afrique car elle est indispensable au bon fonctionnement de la vie de famille.


Les RER (Resplendissantes Elèves Rigoureuses) : Ivrose, Emmy, Stacy, christelle, Betty, Elodie.

Les femmes : enfin libres !


Durant l'esclavage au Sénégal qui a débuté après la découverte de l'Amerique en 1536, les femmes étaient enfermées dans des salles, enchainées et dos au mur.Elles étaient examinées par une palpation au niveau de la poitrine, ainsi si elles avaient les seins fermes ont les considéraient comme vierge. Une fois leur virginité reconnue les hommes blancs les prennaient en leur possession et les mettaient enceinte ou bien elles étaient échangées contre un baril de rhum ou un fusil. C'est à ce moment là qu'elles ont eu leur liberté.
Donc si cet enfant est une fille elle sera considérée comme Signare c'est-à-dire une union entre une femme Sénégalaise et un homme Européen.

Aujourd'hui, Dimanche 8 mars 2009 est la journée des femmes.
A cette époque actuelle on se rend compte de l'importance du droit des femmes que se soit au niveau familial, juridique, sportif ou même administratif.



Les N.F.S. (Les Nouvelles Forces Sénégalaises) : Alexandre, Samira, Aïché, Ashley et Anouchka.

"Jamais, plus jamais"



Après cette journée enrichissante, nous avons appris que l'île de Gorée a été découverte en 1444 par les Portugais . Cette île a été inhabitée jusqu'à ce que les Hollandais s'en emparent de 1927 a 1977; ils l'ont baptisée "Goede Reede" (bonne rade), d'où son nom actuel. Ils l'ont transformée en industrie esclavagiste. Ensuite , les Anglais et les Français se sont affrontés pour acquérir cette île, mais enfin les Français l'ont emporté en 1914. Auourd'hui, Gorée est devenue très touristique à cause de son histoire symbolisée par ses nombreux musées. Malgré son aspect paradisiaque, nous avons pris conscience que la plaie est toujours ouverte: " Le pire est de savoir que c'est irréparable mais le plus beau , c'est de ne rien vouloir comme réparation".

Les GAMA (Groupe d'Adolescents Modèles et Attentifs) : Lidiana, Alexandre G, Lovely, Yasmina et Lindsay

Les commerçants de l'île de Gorée


Il y a 3 types de commerçants : ceux qui ont des stands, ceux dans les marchés artisanaux et des marchands ambulants. Les objets sont souvent faits à la main avec des produits locaux (bois, coquillages, etc...). Les jeunes (8-17ans) cirent les chaussures des touristes s'ils le désirent. Les produits n'ont pas de prix fixes et lors de l’achat le commerçant insiste beaucoup et l’acheteur peut négocier les prix. Le fait de beaucoup insister sur l’achat peut fatiguer les touristes. On peut comprendre leurs motivations à vendre car la plupart du temps ils ont une famille à nourrir. Le commerce marche grâce aux touristes qui fréquentent beaucoup les musées.
LE COMMERCANT DU JOUR: Un peintre qui crée des tableaux avec des sables de plusieurs couleurs du continent africain.
Les MSN (Meilleures Sénégalaises Nationales) : Wendy, Sophie, Dayana, Noëlla, Ameline.

1ère étape de notre Paris-Dakar




samedi 7 mars 2009

L'arrivée à Dakar


Nous sommes bien arrivés, à 13 h, à Dakar comme prévu.

A partir de demain, les élèves vous raconteront étape par étape leur belle aventure...


Les VIP (valeureux et increvables professeurs)

mardi 3 février 2009

Non à l'excision !


Durant la semaine du 19 au 23 janvier 2009, différents films abordant l'excision ont été visualisés : Moolaadé du réalisateur sénégalais Sembène Ousmane, Une femme comme les autres de Nada Odonkor (élève de la classe expérimentale de Première ES, année scolaire 2007-2008), La faute des femmes ? de Martine Chen (enseignante de la classe expérimentale de première ST2S1 partie au Mali, année scolaire 2007-2008).

Samedi 24 janvier 2009, les premières ST2S ont assisté à une Conférence-débat sur les "Atteintes au corps" au musée Dapper en présence, entre autres, d'Isabelle Gillette-Faye (directrice du GAMS - Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles), Fatoumata Diawara (comédienne interprète d'origine africaine), et Pierre Foldès (premier chirurgien à avoir pratiqué une reconstruction de clitoris excisé).

Egidia, la conférencière de l'exposition "Femmes dans les Arts d'Afrique" du musée Dapper, nous a adressé par la suite le mail suivant :
"Toutes les félicitations du musée pour le travail qui est développé au lycée. Vraiment, çà a été impressionnant de voir que le sujet concerne aussi les jeunes ici en France. C'est tellement difficile de motiver les jeunes aujourd'hui, surtout pour un samedi après-midi."

Nous remercions le personnel du musée Dapper pour son partenariat ainsi que tous les professionnels qui participent à ce projet.

Mais maintenant, la parole est aux élèves :

"Mon impression sur cette semaine est que j'ai bien aimé, surtout le débat au musée Dapper. J'ai compris que c'était difficile pour une femme excisée. J'ai ressenti de la peine envers la dame qui a pleuré au débat."

Samira

"J'ai appris que l'excision est encore beaucoup pratiquée, C'est quelque chose qui n'est pas du tout tolérable car ce geste peut détruire une femme. C'est un comportement très dur avec des conséquences physiques, psychiques et sociales."
Dayana

"Pour moi, la semaine sur l'excision m'a permis de connaître un rite et une torture des femmes. J'ai de la chance de ne pas être une femme, au moins je n'ai pas ce problème."
Alexandre

"A travers le film Moolaadé, j'ai pu voir la vie des gens en Afrique que je ne voyais pas comme cela. Mais ce qui m'a le plus touché, c'est le témoignage sur l'excision au cours du débat.Cela a été une semaine enrichissante et touchante."
Wendy

"La semaine sur l'excision a été instructive. Elle nous a permis de comprendre et d'apprendre ce que ressentent les femmes et comment elles sont vues dans la société africaine. A travers ce thème, on a pu voir l'influence que les hommes ont sur ces femmes. Le sentiment qui est ressorti de cette semaine est la douleur."
Ivrose

"Cette semaine sur l'excision aura été très intéressante et très touchante. J'aurai appris ce qu'une femme excisée pouvait ressentir, l'image qu'elle avait d'elle."
Kelly

"J'ai trouvé le témoignage de la femme au débat qui a pleuré très bouleversant car elle a une mauvaise image d'elle et elle se sentait inférieure alors qu'elle ne devrait pas ressentir cela."
Flora

"La semaine sur l'excision m'a appris à connaître ce rituel et ces conséquences. On voit dans le film Moolaadé la superiorité des hommes et l'importance de ce rituel africain."
Jordane

"La semaine sur l'excision a été très forte en émotions. En effet, la partie qui m'a le plus touchée, c'est le moment où une dame qui était à la conférence nous a ouvert tout son coeur en nous avouant son lourd passé à cause de son excision."
Lindsay

"J'ai appris beaucoup de choses sur l'Afrique ainsi que sur la femme. De plus, tous les témoignage m'ont émue et marquée."
Aïché

"J'ai appris beaucoup de choses. J'ai ressenti de la peine lorsqu'une femme a appris beaucoup de choses. J'ai ressenti de la peine lorsqu'une femme a pris la parole et qu'elle nous a confié une part de son intimité. Elle s'est sentie mal et je pense qu'on a tous ressenti de la peine."
Emmy

"Ce qui m'a le plus marqué, c'est le témoignage de la femme au musée. Elle a subi l'excision puis un mariage forcé. Le jour de son mariage, les exciseuses sont revenues pour ouvrir les lèvres qu'elles avaient cousues puis l'hymen avec la même lame."
Assya

"Les personnes qui commettent ces horreurs n'ont pas prévu le choc psychologique que peuvent éprouver ces femmes."
Asmâa

"J'ai remarqué que plusieurs personnes luttaient contre ces mutilations. Heureusement qu'il y a des médecins comme docteur Foldès pour réparer ce phénomène."
Kenza
"Je ne savais même pas qu'une chose comme l'excision existait. J'ai appris une chose, c'est qu'il a beaucoup de femmes et de filles qui souffrent."
Nagehan
"J'ai appris qu'une femme excisée est une personne comme les autres. Elle peut avoir une vie normale, c'est-à-dire avoir un mari, des enfants..."
Julie
"J'ai pu ainsi comprendre ce que ressentaient ces femmes et la vision qu'elles avaient d'elles même. c'est cette vision négative d'elles-même qui me fit tant de peine."
Pauline
"J'ai beaucoup de mal avec ce sujet sur l'excision car çà me prend au coeur comme quelques scènes du film Mooladé avec les cris des jeunes filles. Le deuxième film qui est plutôt un court- métrage était un témoignage d'une femme qui a subi une mutilation . Son témoignage m'a touché car elle était toute petite quand cela lui est arrivé. Cela a joué sur sa vie de jeune fille et de femme. Autrement, le sujet de l'excision me touche et j'ai beaucoup de mal à croire que cela existe."
Sophie
"Les personnes qui pratiquent l'excision pensent qu'ils le sont pour de bonnes raisons, mais ils craignent l'impact physiologique, mental et social des personnes qui la subisse. Mais, peu importe, même étant excisé, on peut rester une femme comme les autres, malgré le traumatisme."
Désirée
"En voyant le film, j'ai appris un mode de vie différent où les femmes sont soumises aux hommes, et où les femmes non excisées, appelées bilako, sont considérées comme des personnes inférieurs car elles ont rompu toute une culture qui est ancestrale.
Le débat a été une grande expérience et a permis de voir à quel point les femmes pouvaient en souffrir. Et alors , on peut se demander pourquoi malgré une telle souffrance cette pratique pouvait encore existée."
Olivier


dimanche 1 février 2009

Bientôt le départ !

Ce voyage au Sénégal est un voyage d’étude réalisé par deux classes de Première ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) dans le cadre de l’expérimentation au lycée Jean Renoir de Bondy.


Ce voyage fait partie d’un projet pédagogique centré autour de l’Afrique, en complément des activités interdisciplinaires qui consistent en un travail de recherche interdisciplinaire (associant ST2S, Biologie et physiopathologie humaines, Mathématiques, Sciences physiques et chimiques) permettant aux élèves de comprendre un fait de société dans le secteur sanitaire ou social.


Dans le cadre de ce projet expérimental, des liens entre les matières sont effectués et, des méthodes variées d’apprentissage sont mises en place dans le but de créer une dynamique de travail, faire écrire les élèves sur divers sujets et enrichir leur culture générale. Différentes sorties et activités, s’articulant sur trois axes principaux (Statut et droits des femmes, Santé, Culture et littérature africaine), sont ainsi proposées aux élèves au cours de l’année :

-Visite de l'exposition « Femme dans les arts d'Afrique » au musée Dapper

- Conférence sur le thème « Alimentation et santé » à l’université de Villetaneuse pour l’événement Savantes Banlieues

- Sortie au théâtre : représentation de Lonely planet sur le thème du SIDA suivie d’une rencontre-débat avec les acteurs

- Diffusions de films sur le thème de l’excision : Moolaadé du réalisateur sénégalais Sembène Ousmane, Une femme comme les autres de Nada Odonkor (élève de la classe expérimentale de Première ES, année scolaire 2007-2008), La faute des femmes ? de Martine Chen (enseignante de la classe expérimentale de première ST2S1 partie au Mali, année scolaire 2007-2008)

- Conférence-débat sur les « Atteintes au corps » au musée Dapper animée par Catherine Ruelle (présidente de l’Association Racines) en présence d’Isabelle Gillette-Faye (directrice du GAMS - Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles), Fatoumata Diawara (comédienne et interprète d’origine africaine), Fatou Sow (coauteure de l’ouvrage Femmes dans les Arts d’Afrique) et Pierre Foldès (premier chirurgien à avoir pratiqué une reconstruction du clitoris excisé)

- Etude de poèmes sur la femme africaine, muse du poète et de l’artiste (Senghor, Baudelaire et Cendrars)

- Etude d’extraits de romans sénégalais sur le thème de la femme sénégalaise

- Lecture du roman Le ventre de l’atlantique de Fatou Diome sur le thème de l’immigration

- Etude de l’article Le cauchemar de Dakar de Doan Bui publié dans le Nouvel observateur (27 novembre 2008) et diffusion du film Le cauchemar de Darwin de Hubert Sauper pour une sensibilisation des élèves au développement durable

- Cours en « switch » (échange de professeur entre les deux classes) sur le thème du paludisme et de la vaccination contre la fièvre jaune

- Entretien avec des infirmiers français et sénégalais dans le cadre d’une étude sur les professions sanitaires et sociale

- Enquête auprès des collégiens de la cité scolaire Jean Renoir et du collège de Semba Dia au Sénégal, sur leur perception de la notion de santé et leur opinion sur leur propre santé.

- Visite de la collection des arts d’Afrique du musée des Arts premiers du Quai Branly


Le voyage au Sénégal a lieu du 7 au 14 mars dans la ville de Dakar et dans le village de Semba Dia. La plupart des élèves de ST2S se destinant aux métiers paramédicaux ou socio-éducatifs, ce voyage d’étude leur permettra alors une approche des structures sanitaires et sociales dans un contexte socio-économique autre que celui de leur pays. Il a aussi pour but de sensibiliser les élèves aux problèmes de santé et de développement, de leur faire découvrir une autre culture et d’éveiller leur sens civique.



Au cours de ce séjour, les activités réalisées par les élèves seront les suivantes :



  • A Dakar (5 jours - logement à l’espace Thialy)


- Rencontre avec les membres de différentes ONG (Ecole ESTEL accueillant des enfants handicapés, Village Pilote scolarisant et réinsérant des enfants de la rue, l’association ENDA ECOPOLE accueillant des adolescents)

- Visite de structures hospitalières et d’une école d’infirmiers

- Rencontre avec les membres d’une association pour les droits des femmes

- Visite de dispensaire et centre de santé

- Rencontre avec un responsable du service de santé de l’Éducation Nationale sur la prévention SIDA

- Visite du centre Chirac à Thiaroye (prévention SIDA)

- Entretien à l’ambassade de France avec le responsable de la coopération santé

- Visite du marché Thiléne

- Visite de la Maison des esclaves sur l’île de Gorée

- Représentation théâtrale sur le thème du SIDA ou de l’excision

- Tenue d’un cahier de bord par chaque élève (prise de notes, compte-rendu, impressions …)

- Mise à jour d’un blog par les élèves (travail en groupe de synthèse des informations, rédaction d’articles sur les différents « événements » et émotions du séjour)

A Semba Dia ( du lundi 9 au mercredi 11 mars 2009 en brousse) :

- Pique-nique au bord du lac Rose sur le chemin de Semba Dia

- Rencontre avec les représentants des écoles et de la santé (infirmier) dans le village de Semba Dia

- Visite de cases de santé dans les villages environnants de Semba Dia et rencontre avec des guérisseurs traditionnels

- Rencontre avec des femmes relais luttant contre l’excision

- Visite de l’école primaire et du collège de Semba Dia

- Soirée découverte culturelle et musicale